À la veille d’un match crucial contre le Burundi pour la 10e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (zone Afrique), l’ambiance a été perturbée dans la tanière des Panthères du Gabon.


Une prime en attente… et une séance annulée
Le climat s’est légèrement tendu lundi, suite à une revendication des joueurs concernant la prime de qualification à la CAN 2025. Une tradition depuis plusieurs années au sein de la sélection, mais qui, cette fois, a provoqué un coup d’arrêt dans la préparation. La séance d’entraînement prévue pour la reconnaissance du terrain n’a pas eu lieu, une situation que le Gabon n’avait plus connue depuis longtemps.


Face aux rumeurs de grève, le sélectionneur Thierry Mouyouma a tenu à clarifier les faits :
« Ce qui s’est passé hier n’a jamais été un mouvement de grève. Les joueurs voulaient simplement échanger avec madame la ministre pour avoir un éclairage sur la prime de qualification à la CAN au Maroc et se rassurer de son paiement », a-t-il expliqué en marge d’une rencontre avec la ministre des Sports.
Objectif clair : viser la première place
Malgré cette perturbation, Mouyouma reste concentré sur l’objectif sportif : battre le Burundi et espérer un faux pas de la Côte d’Ivoire pour ravir la première place du groupe F, synonyme de qualification directe pour le Mondial 2026.

« On va se concentrer sur notre match, sans regarder celui de la Côte d’Ivoire. L’objectif est clair : gagner ce soir », a-t-il martelé.
Un groupe soudé malgré tout
Le sélectionneur s’est également montré rassurant quant à l’état d’esprit du groupe, affirmant que l’unité et la détermination restent intactes malgré les circonstances.


