Visée par des accusations de la presse marocaine et par une enquête de la Confédération africaine de football (CAF), l’Algérie a bénéficié du secours de la Tunisie.
Depuis quelques jours, l’Algérie est au centre de la polémique. En pleine CAN féminine au Maroc, les médias marocains reprochent à la délégation algérienne de faire comme si le Maroc n’existait pas.
Plusieurs éléments ont été présentés comme à charge. Camouflage du logo de Royal Air Maroc à la télévision algérienne, suppression de la mention « Morocco 2024 » des visuels officiels de de l’équipe féminine d’Algérie, boycott de la photo officielle par la capitaine des Vertes, ou encore recouvrement des logos du tournoi avec du scotch sur les sièges des équipes.
Le sélectionneur adjoint de la Tunisie vole au secours de l’Algérie
Suffisant pour que la CAF ouvre une enquête contre l’Algérie. Mais depuis, le camp algérien se défend énergiquement, s’indignant d’être accusé à tort d’un acte anti-Maroc. De quoi intensifier la controverse sur fond de bataille médiatique sur les réseaux sociaux.
Ces dernières heures, l’Algérie s’est vu retirer une épine du pied par la Tunisie. De passage en zone mixte, le sélectionneur adjoint des Aigles de Carthage féminine a par exemple confessé avoir retiré du ruban adhésif sur les sièges. L’occasion de faire son mea culpa aux Algériens.
« J’ai enlevé le scotch car ce n’était pas esthétique. La CAF m’a appelé pour dire que c’est elle qui l’avait mis. Je n’ai jamais visé nos frères algériens. » Voilà qui est dit.
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