Lettre aux candidats : Que le projet l’emporte !
Chers candidats,
Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes excuses, ainsi qu’à l’ensemble des passionnés de cette rubrique « Lettre A », pour mon absence lors de notre rendez-vous manqué ce mercredi.
À la suite de ma précédente lettre adressée aux électeurs de cette élection — dans laquelle je les invitais à prendre pleinement conscience de l’enjeu crucial que représente ce scrutin pour l’avenir du handball — je souhaite aujourd’hui vous adresser un mot personnel, et surtout vous remercier. J’ai en effet été informé que cette lettre a été largement partagée par nombre d’entre vous, et je tiens à vous exprimer ma reconnaissance pour ce soutien. Ce geste constitue un véritable encouragement.
Chers candidats,
« Quand le vent tombe, c’est au rameur de montrer la voie. »
Je serai bref et direct. En acceptant de briguer la présidence de la fédération, vous avez fait le choix courageux d’assumer trois engagements fondamentaux : le sacrifice, l’audace et surtout le dévouement au service d’une discipline qui doit aujourd’hui se relever.
Pourquoi parler de sacrifice ? Parce que vous devrez y consacrer votre énergie, votre force et vos ressources personnelles, afin de garantir le bon fonctionnement du handball national. Cette discipline a aujourd’hui besoin d’un leader capable de prendre des initiatives fermes, tournées vers l’intérêt général.
L’audace, elle, est indispensable : elle est la marque des dirigeants capables de décisions fortes, parfois impopulaires, mais nécessaires à la relance du handball. « Le sport, c’est une école de courage et de dépassement. »
Quant aux moyens, ils sont incontournables : avant même d’attendre les dotations de l’État, c’est à vous qu’il revient de mobiliser les leviers pour concrétiser les ambitions que vous portez. Cela commence par la clarté du projet et la volonté de réussir.
Car ce n’est pas simplement un mandat à ajouter à un CV ; c’est une vision, un idéal, que vous devez porter, notamment pour les jeunes qui aspirent à une carrière dans ce sport. Votre réussite dépendra aussi des personnes que vous choisirez pour vous entourer : soyez exigeants, faites les bons choix, car votre équipe incarnera et portera votre projet autant que vous. « Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »
Si vous êtes élu samedi, souvenez-vous : ce n’est pas vous, en tant qu’individu, que les électeurs auront choisi. C’est votre projet, votre vision, votre engagement, qui auront remporté leur adhésion.
Par ailleurs, j’ai appris, au moment de finaliser cette lettre, que la candidature de Madame Nicole Asseler a été rejetée, en raison de l’absence dans son dossier d’une autorisation administrative requise par son administration d’origine, à savoir l’armée.
Si ce document fait effectivement partie des pièces obligatoires, je tiens à saluer la rigueur de la commission de validation, qui devra faire preuve de la même exigence pour les prochaines échéances électorales au sein du ministère des Sports. Cela ne doit pas être une question de personne. J’aurais néanmoins souhaité que cette candidate, dont le courage mérite d’être salué, puisse aller jusqu’au bout de cette élection. Ce ne sera malheureusement pas le cas. « Le sport exige une rigueur que peu sont prêts à s’imposer. »
Je suppose qu’il ne reste désormais qu’un seul candidat en lice. Quoi qu’il en soit, l’élection est maintenue ce week-end.
Je suivrai les événements avec attention et reste disponible par téléphone si besoin. J’espère avoir été clair quant à l’esprit et aux attentes qui doivent animer votre candidature.
Je vous laisse à vos derniers préparatifs, dans l’espoir que nous nous retrouverons samedi pour célébrer la victoire du projet, et plus encore, celle du handball.
Je vous souhaite à tous une très bonne élection.
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