Le mardi 14 octobre 2025 restera sans doute un après-midi difficile à digérer pour Allan Do Marcolino, titularisé en attaque face au Burundi pour le compte de la 10e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, au Stade de la Rénovation de Franceville.


En l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang, suspendu, le sélectionneur Thierry Mouyouma a choisi de faire confiance au jeune attaquant de la génération montante. Une belle opportunité pour Allan de marquer les esprits, mais malheureusement, le rendez-vous a été manqué.
Durant cette première période confuse et peu inspirée des Panthères, l’attaque gabonaise est restée muette, et Do Marcolino n’a pas réussi à peser sur le match ni à se montrer dangereux. Dans un système tactique inhabituel, l’équipe a eu du mal à se trouver, et Allan en a été l’un des symboles malgré sa volonté évidente.

Mais faut-il l’accabler ? Certainement pas.

Les grands joueurs le diront : « Un match raté, ça peut arriver. » Ce n’est pas un échec qui définit une carrière, mais la façon dont on réagit ensuite. Allan a le talent, la jeunesse, et surtout, du temps devant lui. Il n’a que 22 ans, et ses qualités ont déjà été saluées en club et lors de précédentes apparitions avec les Panthères.
Ce qui est attendu maintenant, ce n’est pas des excuses, mais une réponse sur le terrain. Une revanche personnelle, à la hauteur de ce que l’on espère d’un joueur à son potentiel.
Le Gabon a besoin de toutes ses forces vives, et surtout, il a besoin de voir émerger une nouvelle génération prête à reprendre le flambeau. Allan en fait partie.


🗣 Message à Allan :
Ne te décourage pas. Ce match n’était pas le tien, mais le prochain pourrait l’être. Relève-toi, travaille encore plus dur, et montre à tout le monde que tu es là pour durer.
Le peuple gabonais est exigeant, mais il sait reconnaître les battants. Tu as notre soutien.

