Olivier Moussavou a animé une conférence de presse le mardi 25 avril avec pour leitmotiv le rejet pur et dur de l’élection de Bonaventure Nzigou Mamfoumbi qu’il accuse d’avoir « truqué » la candidature. L’ancien président de la Fédération gabonaise de boxe va saisir le comité national Olympique pour contre-attaquer.
Olivier Moussavou va mettre le comité national Olympique « face à leurs responsabilités ». L’ancien président de la Fegaboxe ne reconnaît pas l’élection du tout nouveau président Bonaventure Nzigou Mamfoumbi. Il fustige le déroulement de cette élection en affirmant qu’il n’y a aucun texte dans le règlement intérieur qui stipule que la Confédération africaine de boxe peut « débarquer et mettre en place une commission ad hoc » au sein de la Fegaboxe.
Selon lui, plusieurs personnes membres du bureau Exécutif de l’Honorable Bonaventure Nzigou Mamfoumbi ne seraient même pas présents sur le territoire national, alors comment ont-ils fait pour avoir leurs signatures sur certains documents justifiant leur présence dans cette commission ad hoc. Aucune référence sur les documents présentés et « ça ne reposent sur rien », a-t-il affirmé.
Il est bien clair que celui qui se considère toujours comme président de la Fegaboxe va se rendre auprès du comité olympique gabonais pour annuler ce qu’il qualifie de « parodie d’élection ». Pour Olivier Moussavou, ce n’est pas l’AFBC qui installe un président de Fédération mais bien le ministère des sports.
« La confusion régnait même au cours de cette installation de Bonaventure Nzigou Mamfoumbi », a-t-il encore martelé. Et pour qu’il y ait une élection, il faudrait qu’il y ait litige au sein de la Fédération. Ce qui n’est pas le cas selon Olivier Moussavou puisque les ligues ne se sont pas soulevées pour dénoncer un soit disant problème.
Le recours sera déposé en semaine selon Olivier Moussavou, qui compte bien se battre avec « ses preuves » auprès du Comité National Olympique Gabonais, car l’élection doit être faite en fonction des statuts et règlements de la Fegaboxe.