En fin de contrat en juin 2025 avec Victoria United, Nathan Doualla a pris une décision forte : celle de ne pas prolonger avec son club formateur.
Une posture audacieuse qui pourrait bien raviver les nombreuses polémiques entourant le joueur camerounais.
Un talent pas si jeune
Révélé au grand public lors du début de mandat de Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot, Nathan Doualla avait fait sensation en étant convoqué pour la CAN 2023 à seulement 17 ans, selon les documents officiels, ce qui en faisait le plus jeune joueur de cette édition. S’il s’était davantage distingué pour sa danse endiablée dans les couloirs – reproduite à de nombreuses reprises jusqu’en France – que sur le terrain (il n’a pas joué une minute), il était devenu l’une des mascottes de la compétition.
Malheureusement, une polémique vient jeter le trouble en octobre 2024 : selon cette source, le joueur s’appellerait en réalité Alexandre Bardelli et serait âgé de 23 ans. Malgré la controverse, Doualla a bénéficié de la protection des instances locales et n’a jamais été inquiété par la justice sportive.
En club, Doualla est toujours resté sous la coupe de Valentine Nkwain, le sulfureux président de Victoria United. Mais selon le média Foot d’ici et d’ailleurs, le joueur souhaite désormais aller au bout de son contrat pour partir libre, sans indemnité de transfert. Un camouflet pour le club de Limbé, qui a beaucoup investi sur lui, et un affront direct à l’autorité bien connue de son président.
Un joueur sous pression médiatique
Cette décision intervient dans un contexte personnel déjà tendu. Mi-avril, Doualla dénonçait un “acharnement” à son encontre lors d’une interview à Passion Foot Invest. Revenu sur l’affaire liée à son âge et sa convocation surprise pour la CAN, le joueur s’était défendu avec émotion : « Si tu t’attaques à moi, tu t’attaques au Cameroun », avait-il affirmé. Une déclaration qui a suscité du soutien… mais surtout des critiques, beaucoup estimant que les éléments l’accusant étaient trop solides pour être ignorés.
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