Le championnat national de football connaît quelques hics actuellement. pour certains, l’État gabonais qui serait, le principal responsable de cette situation pour cause des impayés de salaires.

Cependant, l’État qui a jugé bon d’alléger les présidents des clubs dans la mise en œuvre de la mutualisation des charges, comme cela avait été recommandé lors des assises du National Foot il y a maintenant deux ans.
Les joueurs, acteurs majeurs de ce championnat avaient connu plusieurs formes de « difficultés «, surtout au niveau de l’hébergement, du transport et de la restauration, où ces derniers ne trouvaient guère satisfaction.

Cette situation, où les joueurs vivaient un véritable calvaire était connue de tous. Aujourd’hui, grâce à la mutualisation des charges, où l’État gabonais prend à 100% les frais d’hébergement, de transport et de restauration, les conditions se sont améliorées, malgré la lenteur dans l’exécution de payement par le trésor ce qui constitue d’ailleurs aujourd’hui les raisons des 6 mois d’impayés aux joueurs, aux staffs et la subvention allouée aux présidents des clubs pour leur fonctionnement

Assurément, ce n’est donc pas la mutualisation qui a un problème, mais l’arrêt du championnat est dû à deux principales causes, les impayés de salaires des joueurs et les 50% de la subvention. Voici pourquoi les clubs ont décidé d’arrêter.
Le problème n’est donc pas à cause de la mutualisation mais plutôt au Trésor Public, où le circuit de sortie de fonds est un mécanisme assez lent, puisque cela nécessite un gros travail de la part des agents de cette entité qui doivent pouvoir débloquer cet argent nécessaire au bon fonctionnement du championnat. Un dossier bien suivi par le Ministère des sports Franck Nguema.

Si l’on retient bien ces explications, les sous sont bien disponibles, mais nécessite un gros travail en amont au Trésor Public gabonais. Voici à quoi est dû le retard. Le décaissement est assez lent. Au Trésor public se trouve donc les salaires des joueurs mais aussi les 50% de la subvention qui revient aux clubs.
La faute ne vient donc nullement du Ministère des sports ou de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp). Il y a donc matière à ne pas suspendre le National Foot d’autant plus qu’il sera difficile de finir dans les délais requis. Et si l’on doit encore désigner les représentants gabonais aux compétitions continentales, il y aura encore des frustrés. Donc, rejouons !

