Les pays membres de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) sont réunis au Gabon depuis quelques jours avec pour but principal, de mettre sur pied un programme de solidarité olympique dont l’athlète est au centre du projet. Ledit programme doit pouvoir montrer l’importance de l’expérience que souhaite partager le secrétaire général de la zone 4.

La Gabon reçoit dans ses murs, le Cameroun, la Guinée-Équatoriale, le Congo, RCA, la RD Congo, le Tchad et le Sao-tomé et principes, pour ce qui est du séminaire des secrétaires généraux de l’association des comités nationaux olympiques d’Afrique zone 4. Le thème de cette rencontre est placé sous le signe du « partage d’expérience sur l’exécution des programmes de la solidarité Olympique par les comités nationaux Olympiques d’Afrique centrale ». Une démarche salutaire quand on connait le travail acharné que mène L’ACTION sur le continent pour ce qui est de la performance des athlètes africains.
Il s’agit pour David Ojong, le secrétaire général de L’ACTION zone 4, de traduire en acte le programme de renforcement des capacités déjà présent dans les différents CNO en Afrique, mais avec un plus, le partage de l’expérience et de l’expertise et afin de « capter ce qui est positif à chacun de ces CNO, le capitaliser pour avoir ainsi avoir accès au maximum de programme possible de la solidarité Olympique ».

Le secrétaire général de la zone 4 veut que les différents comités Olympiques d’Afrique centrale s’inspirent de ce que d’autres pays africains ont déjà fait pour réussir dans certains programmes. Car, selon ce dernier, le souci primordial est de « mettre l’athlète au centre des engagements des comités nationaux Olympiques qui doivent pouvoir trouver des ressources nécessaires afin de mener à bien leurs activités, pour le bien du sportif « , a-t-il ajouté.
C’est dans ce sens que les comités nationaux Olympiques mettront à disposition des athlètes des bourses olympiques à ces derniers dans le cadre de l’exécution desdits programmes qui vont des clubs jusqu’aux fédérations avant d’arriver au CNO. Ces clubs et fédérations sont les chevilles ouvrières des Comités nationaux Olympiques et doivent bénéficier d’un meilleur traitement.

Donc, depuis Lausanne en Suisse, les programmes de renforcement des capacités seront également livrés au CNO de la zone 4. David Ojong, a également remercié le CNO du Gabon d’avoir accueilli ce séminaire alors que le délai était visiblement trop court, preuve de l’efficacité et de l’expertise dont bénéficie le Gabon.