Notre rédaction s’est entretenue avec le jeune milieu offensif et néo international gabonais, Junior Bayanho, sociétaire du FC st Eloi Lupopo en République démocratique du Congo (RDC) au sujet de sa première convocation et ses aspirations au sein de cette sélection nationale du Gabon en pleine reconstruction.
Lesportif : Quelle a été ta réaction après avoir écouté ton nom dans la liste des joueurs convoqués ?
Junior Bayanho : » Ma réaction ? De la joie, mais une joie modérée, car j’avais la ferme conviction qu’un jour cela finirait par arriver je n’ai pas baissé les bras. Ma femme et ma mère que je salue au passage me l’ont toujours dit »
As-tu eu des échanges par le passé avec le nouveau sélectionneur Thierry Mouyouma ?
Bon je ne sais pas trop si je comprends bien le sens de ta question mais on a discuté un mois avant mais pas grand-chose juste quelques informations et ensuite il a été très clair. Il m’a dit je vais t’observer et d’ici là je verrai si je t’appelle ou pas donc rien n’était sûr.
Est-ce une injustice selon toi de n’avoir jamais été appelé en sélection nationale au regard de tes performances antérieures en club ?
Injustice je dirai non, parce que j’ai plutôt pris cela dans le sens où il me manquait peut-être quelque chose. Je ne sais pas mais encore une fois j’ai eu la chance, je dirai d’avoir ma femme et ma maman qui ne me disaient de rien lâcher et que tôt ou tard cela devait arriver. Du coup je prenais les choses avec l’idée de devoir travailler davantage.
Premier regroupement avec les Panthères du Gabon, de la joie ?
C’est immense dans le fond mais une joie contrôlée. Vous savez que j’ai toujours été assez en retrait. Je n’aime pas m’exposer, je sais qu’il y a l’appel mais le plus important est de répondre en démontrant des choses.
Certains observateurs ont salué ta convocation mais ont estimé en même temps que ton niveau est désormais en deçà de ce que tu as pu réaliser avant. Que réponds-tu as à cela ?
Écoute-je respecte la pensée, les dires des gens, et il y aura toujours à dire, le plus important pour moi c’est d’être là et bien faire. Le reste c’est « TARE EYÔ » qui décide.