Par Jules Bernard MOUYENGUE
C’est à croire que le sport au Gabon et le football en particulier se nourrit de scandale. Voilà une histoire qui est une fois de plus venue défrayer la chronique et entacher davantage un univers longtemps décrié pour ses pratiques jugées peu orthodoxes et d’un tout autre âge.
Il s’agit du lesbianisme, décrit comme une attirance sentimentale ou sexuelle entre deux femmes, lequel semble prendre des proportions inquiétantes et sévit au sein du football féminin, et bien entendu dans d’autres disciplines.
L’épisode de Marseille, où l’on évoque des supposés actes d’harcèlement sexuel, attouchements, viols et maltraitances subis par des joueuses de l’équipe nationale féminine (U20) du Gabon, lors de son séjour en France à l’occasion d’un tournoi international a poussé le ministre d’Etat, Alain-Claude Bilié-By-Nzé à réagir à travers le communiqué daté du 24 mai 2019 en saisissant le Parquet de la République pour l’ouverture d’une enquête devant aboutir, si nécessaire à l’inculpation de toutes personnes, mêlées de près ou de loin à cette rocambolesques qui ternie davantage le sport gabonais, tant sur le plan national qu’international.
Au-delà de l’annonce du ministre d’Etat en charge des sports, Alain Claude Bilie-By-Nzé, lequel a prôné pour ‘’ Impuni zéro’’ lundi 27 mai dernier lors de sa conférence de presse et attendant les premières conclusions de la procédure judiciaire toujours en cours avec la poursuite des auditions au ‘’B2’’ , il est à l’évidence que de cette sombre affaire naitra bien évidemment une crise de confiance entre les parents, encadreurs et dirigeants sportifs, aux conséquences qui pourraient s’avérer bien dommageables pour la pratique du sport en milieu jeunes.
Combien de parents pourront encore prendre le risque de confier leurs enfants à un ou des éducateurs ou formateurs en toute sérénité sans pour autant craindre d’éventuelles dérives ? Il serait judicieux voir même ‘’ impératif’’ que toute la lumière soit faite autour de ce scandale, et que les coupables répondent de leurs actes devant la justice.
C’est un préalable pour ramener de l’apaisement et une certaine quiétude. Aussi, si l’opinion a salué la réaction du ministre d’Etat avec la saisine du Parquet, l’on peut toutefois s’interroger sur la finalité de cette enquête, qui aux dires de certaines sources, ne pourraient probablement pas livrer tous ses secrets comptes tenu des énormes pressions que pourraient subir les enquêteurs charger de mener les investigations.
La question de l’homosexualité et du lesbianisme étant des sujets assez sensibles au Gabon. Patientons…
