Par Ulrich Sima Ella
Le changement de patron au ministère des sports, n’a pas réussi à trouver des mécanismes qui permettent de faire éclore le sport dans notre pays qui s’érige vers le tunnel alors que l’arrivée de l’actuel ministre stimulait de l’espoir au sein de la famille sportive gabonaise.
Le ministre Alain Claude Bilie By Nze à la tête du sport gabonais depuis bientôt deux ans, a esquissé prendre le taureau par les cornes, en organisant les assises sur la nouvelle vision du sport, ce rendez-vous critiqué en avant par les sportifs, devait permettre de trouver des solutions pour la relance du sport gabonais, il reste aujourd’hui sans suite.
Le patron du sport semble plus embourber que ses prédécesseurs ; aucune fédération sportive ne croit plus à la politique du ministre qui est basée sur le verbe alors qu’en sport la pratique est de rigueur.
Les différentes audiences accordées aux responsables des disciplines sportives accès sur le problème de subvention n’ont jusqu’à présent trouvées de solution, sur une vingtaine de disciplines sportives, seul le football bénéficie a moitié du financement de la part de la tutelle. Il faut aussi savoir que Si la fédération gabonaise de football met en exécution certaines de ses activités c’est grâce à la subvention octroyée par la FIFA a ses associations membres dont la Fegafoot en fait partie, malheureusement d’autres fédérations n’ont pas cette grâce, la tutelle est leurs seule pourvoyeur de fond. Certains d’entre elles se retrouvent en situation irrégulière (non payement des frais d’affiliation) vis-à-vis des instances internationales.

Les responsables des différentes disciplines sportives attristés par cette situation suggèrent qu’une publication du budget alloué chaque année à la tutelle pour le financement des activités sportives soit faite par conséquent, ce budget pourrait être partagé en tenant compte des fédérations ayant plus de ligues pour que ces dizaines voire centaines de millions destinées au développement du sport gabonais ne prennent plus des directions inconnues privant les véritables bénéficiers que sont les fédérations, pendant ce temps le découragement ronge les sportifs qui sont privés de compétitions un fait qui brise le rêve de ceux qui veulent faire du sport leurs professions.